L’abus financier, inadmissible, mais bien réel!
Personne n’a envie d’en parler, mais, malheureusement, les comportements abusifs tels que la manipulation, les menaces, les détournements de fonds et même les abus physiques envers les aînés commencent dangereusement à se faire sentir dans notre société.
Ces abus, bien qu’ils soient inadmissibles, semblent non seulement vouloir perdurer, mais sont en forte augmentation depuis quelques années. Est-ce que cette aggravation s’expliquerait par le seul fait du vieillissement de la population? Peut-être. Mais, on peut, à tout le moins, penser que la vulnérabilité des uns nourrit fort probablement la convoitise des autres… Le plus désolant, c’est qu’il semble n’y avoir aucun mécanisme permanent valable pour mettre fin définitivement à ce genre d’abus dans notre société.
Mais, s’il n’existe pas de solutions pour éliminer complètement les abus financiers, il est encore possible de les prévenir. En effet, on peut protéger notre qualité de vie future en agissant alors que nous sommes en pleine possession de nos moyens. En abordant la question sur cet angle, celui de la prévention et de la planification, il est possible de diminuer considérablement les risques d’abus. Pourquoi attendre d’arriver à une période de notre vie où nous pourrions être plus fragile, voir même en perte d’autonomie? Pourquoi mettre en péril des sommes accumulées depuis plusieurs années pour votre retraite pourtant bien méritée?
Force est de constater, qu’actuellement, la plupart des personnes du troisième âge arrivent à leur retraite avec un portefeuille bien garni. Cependant, dans des cas de perte d’autonomie, la gestion (et le contrôle…) de cet argent leur est retirée. C’est avant cette perte de pouvoir qu’il faut s’assurer que l’administration de ses biens se fera selon ses volontés. Donc, il faut se garantir les sommes d’argents nécessaires et suffisantes en se procurant des produits en placements spéciaux qui existent présentement sur le marché contre la perte de capitaux. De plus, l’assurance soins de santé arrivée récemment sur les marchés est en forte croissance. Ce nouveau produit, répond aux besoins en soins médicaux grandissant et ce, jusqu’à la fin de sa vie. Et le plus beau de la chose, le capital de ce produit est, lui aussi, inviolable de la même façon qu’un placement sécurisé, en cas de perte d’autonomie.
Denis White
Conseiller en sécurité financière
Je tiens à aviser la population que le 26 avril 2007, il y aura une journée de formation, soit le premier colloque au Québec sur la prévention de la fraude et de l’exploitation financière chez les aînés. Ce colloque se tiendra au Pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval à Québec.
Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Michelle Cantin des Productions 4 Temps au numéro (418) 683-8815 www.productions4temps.ca
Denis White
Conseiller en sécurité financière
L’exploitation financière des aînés : soyez prudent!
Saviez-vous qu’entre 6% et 10% des aînés sont victimes d’abus de toutes sortes. Plus de 60% des abus dénoncés sont d’ordre financier, sans compter ceux que l’on ignore. C’est trop, beaucoup trop. Il est grand temps de se pencher très sérieusement sur le problème car dans cette société vieillissante, les cas d’abus risquent d’être de plus en plus nombreux. Dans les lignes qui suivent, vous retrouverez des conseils qui s’adressent aux aînés ainsi qu’à leurs proches afin de les aider à prévenir l’exploitation financière.
Un abus financier, c’est lorsqu’un individu s’approprie les ressources financières d’une autre personne ou les utilise de façon inadéquate. Le vol, le détournement de fonds, les procurations frauduleuses et le refus de rembourser un emprunt ne sont que quelques exemples de fraudes possibles. Une des meilleures façons de prévenir l’abus financier est de conserver votre autonomie financière le plus longtemps possible. Si votre santé ne vous permet plus de gérer vos finances vous-même, mandatez une personne à qui vous signerez une procuration bancaire qui lui permettra, avec votre consentement, de s’occuper de vos finances. En nommant deux personnes au lieu d’une seule, cela diminue le risque de fraude. Plutôt que de recevoir des chèques, exigez que vos revenus soient directement déposés dans votre compte de banque. Ne gardez qu’un minimum d’argent à la maison et soyez discret sur la valeur de vos biens. Gardez en tête que la plupart des exploiteurs financiers sont des gens dans l’entourage des victimes. Ne prêtez pas votre carte de débit ou vos cartes de crédit. Il faut apprendre à dire non même aux êtres chers. Si vous décidez de prêter de l’argent, vous devriez faire signer une reconnaissance de dette. N’endossez jamais vos chèques à l’avance et ne signez pas de chèque en blanc. Si votre carte bancaire ou vos cartes de crédit sont perdues ou volées, signalez-le immédiatement à la société émettrice de la carte.
En terminant, ne donnez jamais d’informations personnelles à des gens que vous ne connaissez pas. Que ce soit votre numéro d’identification personnel (Nip) de carte bancaire, un numéro de carte de crédit, d’assurance sociale ou autre, ces renseignements sont personnels et pourraient être utilisés à de mauvaises fins. Évitez de conclure un achat par téléphone ou avec des vendeurs itinérants que vous n’avez pas sollicités. De plus, lisez attentivement un contrat ou tout autre document avant de le signer. Si malgré toutes ces précautions vous êtes tout de même victime d’abus financiers, sachez que de nombreux organismes peuvent vous aider.
Info-abus envers les aînés : 1-888-489-2287
Acef Rive-Sud de Québec : (418) 835-6633
Association Québécoise des droits des retraités (AQDR) : (418) 835-9061
Commission des droits de la personne : 1-800- 361-6477